Environ 300 personnes sont venues découvrir d’autres modes de déplacement, s’enrichir d’autres expériences, réparer son vélo, en choisir un nouveau … échanger surtout ce qui est aujourd’hui à la fois une nouvelle contrainte à prendre en compte mais aussi une formidable opportunité de changer ses pratiques.
Aller à vélo au travail, oui c’est possible. Pas pour tout le monde ? Alors peut -être sur une partie du chemin ? Et puis il y a aussi le bus, le co-voiturage … Emmanuelle Jungblut, gérante de Biobleud et Alban Beaudouard, directeur du Pôle Environnement et Transitions de Don Bosco – Soleko ont présenté leur façon de faire pour faire évoluer les pratiques de leurs employés.
Partir en vacances sans voiture, beau témoignage de ces aventures lointaines ou toutes proches en train, à vélo … en famille. Témoignage d’une famille qui a choisi de vivre en milieu rural sans voiture : oui, c’est possible.
Bien sûr, ces pratiques des mobilités actives ne pourront se développer largement que si les collectivités engagent des politiques favorables à ces modes de déplacement. Sébastien Marrec a montré nombre d’exemples inspirant sur des expériences en cours ou qui ont déjà porté leurs fruits en France ou à l’étranger : des pistes cyclables, oui bien sûr, mais aussi une autre façon de penser la circulation en ville.
D’autant que sur ce point, l‘attente est grande pour tous, mais aussi plus encore quand il s’agit de mobilité inclusive. Le film réalisé par les jeunes de l’IEM de Kerdelune qui montre les difficultés à se déplacer quand on est porteur de handicap en a secoué plus d’un.
M. Leclerc, maire de Landerneau, a échangé avec eux sur ce qui avait été fait et sur ce qui restait à faire. Et surtout le public a compris comment une attitude citoyenne et respectueuse de l’autre peut faciliter la vie de tous. Quand le capot de la voiture garée dépasse sur le trottoir, c’est le fauteuil qui ne peut plus passer ! Quand on se gare sur le trottoir, c’est le fauteuil qui doit descendre sur la chaussée !
Et puis il y a eu les échanges avec les grands voyageurs : Bernard Ollivier d’abord, ses 12000 km à pied jusqu’en Chine et l’histoire de son association SEUIL qui accompagne les jeunes pour une réinsertion par la marche. Preuve que la marche a des vraies vertus thérapeutiques ! Et ensuite Hervé Bellec et ses pérégrinations proches et lointaines … Le plus curieux est qu’ils ont tous les deux commencé par le chemin de Saint Jacques de Compostelle, mais c’était il y a bien longtemps, le chemin n’était pas encore aussi bien équipé qu’aujourd’hui et les aventures au moment de chercher un hébergement un peu plus originales voire surprenantes.

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